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Le ministre des affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo : De succès en succès !

24 décembre 2011

Le ministre des Affaires étrangères malgaches, Pierrot Rajaonarivelo (à droite) attirant la confiance des pays étrangers à reconnaître enfin Madagascar dans les Concerts des Nations auxquels il a été banni depuis le coup d’Etat de 2009.

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La communauté internationale a (sournoisement) remis en cause la légitimité du général Camille Vital en tant que premier ministre de consensus tel le terme « consensus » est défini dans et par la Feuille de route. Le 16 septembre 2011 (et tard dans la nuit, débordant même sur le samedi 17 septembre), une Feuille de route dite « Acte 2 » a été finalement signée par l’ensemble des « Acteurs Politiques Malgaches » (au nombre de 10 tel qu’ils ont été arrêté par l’équipe de la médiation de la SADC, après avis de nombreux membres de la chancellerie étrangère, et surtout après consultations et accords avec les formations politiques malgaches qui « pèsent » sur l’échiquier politique) dont les formations issues de l’opposition telle que la mouvance du président déchu, Marc Ravalomanana, et celle de l’ancien président Zafy Albert.

 

Seule la mouvance Ratsiraka, trop imbue d’elle-même et complètement déconnectée de la réalité, a refusé (et tant mieux pour le pays) cette Feuille de Route.

Une fois adoptée, cette Feuille de Route impliquerait donc le remplacement du Premier Ministre Camille Vital par une autre personnalité de « consensus », ce qui signifie qu’un remaniement gouvernemental devient indispensable.

Le 17 octobre 2011, le premier ministre de consensus en la personne de Jean Omer Beriziky (Alias JOB) a été nommé, et pour mieux respecter l’esprit consensuel de la Feuille de Route, Andry Rajoelina, le président de la Transition a fait un bon choix puisque le Premier Ministre JOB est issu de la mouvance de l’opposition d’Albert ZAFY.

Le 21 novembre 2011, après des spéculations puériles dont seuls les partis politiques malgaches ont le secret, le gouvernement d’Union nationale a pu être, enfin, constitué.

 

Le ministre des affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo.

Une fois pressenti « Premier Ministre de consensus (PMC) », l’ancien ministre de l’économie et de l’industrie, Pierrot Rajaonarivelo qui a été proposé au poste de PMC par 7 entités politiques (sur 10) mais qui n’a pas été pris en compte à cause des intrigues de palais conduit, semble-t-il par le conseiller occulte du président de la Transition, Norbert Lala Ratsirahonana), consistait à contraindre ceux qui ont proposé le nom de Pierrot Rajaonarivelo à retirer leur proposition, a finalement été nommé au poste de Ministre des affaires étrangères. Ce qui n’a pas été trop mal, bien au contraire. Car Le ministère des affaires étrangères est un ministère régalien, et surtout, a la tâche de conduire Madagascar vers la reconnaissance internationale que le pays appelle tant de ses vœux.

Pierrot Rajaonarivelo en a donc profité pour déployer son talent de diplomate et développer son aura politique. Le ministère des affaires étrangères est donc, pour lui, la veste qui convient bien puisqu’il est taillé à la mesure de sa stature politique.

Sans attendre longtemps, mais à peine quelques semaines après sa nomination, le nouveau Ministre des affaires étrangères, à l’aise dans la langue de Shakespeare (ayant été longtemps ambassadeurs aux Etats-Unis – un atout fort pour négocier avec l’équipe de la médiation de la SADC qui est anglophone – ); et en forme dans la langue et la culture de Voltaire, engrange succès sur succès dans la diplomatie malgache : Successivement, la Suisse, l’Union Européenne, voire la SADC et l’Union Africaine, et dernièrement la Turquie, sans parler de la France ont manifesté leur soutien au gouvernement pour aider Madagascar à sortir de la crise dans laquelle il se trouve depuis 3 ans.

Cette efficacité manifeste du Ministre des affaires étrangères lui sera très prochainement bénéfique en tant que Leader Politique malgache ambitionnant de se porter candidat à la prochaine présidentielle.

Des succès qui commencent à susciter des jalousies maladives dans les hautes sphères où, encore une fois, la clique à Ratsirahonana Norbert Lala chercherait par tous les moyens à torpiller la montée en flèche de la popularité de Pierrot Rajaonarivelo. Cependant, cette funeste manœuvre aura peu de chance d’aboutir puisque non seulement Pierrot Rajaonarivelo a pu « placer » 30 membres de son mouvement MDM au sein des institutions de la Transition (donc autant de force politique qui fera parler d’elle d’ici peu), mais surtout la gestion calamiteuse de la Transition par le régime lui-même met Andry Rajoelina en porte à faux vis-à-vis de ces conseillers occultes.

Des bruits courent même que le président de la Transition Andry Rajoelina serait entrain d’éliminer ces conseillers incompétents et honnis par le peuple tout entier car ils constituent pour le premier des casseroles trop bruyants et des boulettes trop puantes qui risqueraient sérieusement de compromettre sa « petite » chance de gagner les élections à venir.

Pendant ce temps, le ministre des affaires étrangères, non moins président national du MDM, Pierrot Rajaonarivelo, travaille, travaille bien puisqu’il commence petit à petit à récolter les fruits de ce quoi il a semé.

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